Oui oui, vous avez bien lu; j'ai bien inscrit "orgaste". Mais qu'est-ce que c'est qu'un orgaste?

C'est un concept qui découle d'une approche qui s'appelle "la sexocorporelle". Cette approche a été développée par Jean-Yves Desjardins, un des fondateurs du département de sexologie à l'UQAM, mais cette approche n'est malheureusement plus enseignée à l'université. 

Contrairement à d'autres approches en sexologie, la sexocorporelle est une des seules approches, avec la sexoanalyse, qui est exclusive à la sexologie. Alors que la sexoanalyse a été développée pour approfondir l'univers fantasmatique, la sexocorporelle a été développée pour approfondir les connaissances concrètes au niveau du corps, de ses différentes lois, de son fonctionnement et de l'univers génital.

Depuis vendredi, je participe à la formation privée donnée par l'Institut Sexocorporel International et plusieurs concepts explorés sont forts intéressants, dont la différence qu'ils font entre "un orgasMe" et un "orgasTe".

Selon l'approche sexocorporelle, éprouver une décharge liée à une stimulation génitale (peu importe la façon dont elle est déclenchée) serait un orgasTe. Pour atteindre l'orgasMe, une personne ne devrait pas se contenter d'avoir une décharge liée à une stimulation génitale; elle devrait l'accompagner d'un lâcher-prise émotionnel qui lui permettrait de percevoir le plaisir sexuel et la jouissance qui accompagnerait la décharge physiologique.

Il faut le mentionner; en sexocorporelle, "décharge orgastique" n'est pas synonyme de plaisir. En effet, la décharge physiologique seule peut amener un soulagement et une diminution de la tension sexuelle, mais ça ne signifie pas qu'avant la décharge, il y avait du plaisir!

Cette approche pique votre curiosité? Je vous suggère d'aller lire ce texte écrit par Dominique Chatton, un des collaborateurs de Jean-Yves Desjardins, pour démystifier la sexocorporelle.

Bonne lecture!